Do it All the time

Ce forum tient ses inspirations de divers oeuvres dystopiques telles que Hunger Games ou encore Shingeki No Kyojin. Son identité visuelle frôle l’anachronisme parce que la fiction s’articule autour d’un monde retro-futuriste.

Aussi, la particularité de Do it n’est autre que son système de relative monarchie constitutionnelle permettant à tous les membres d’être importants, de par leur rôle ou leurs actes.
Néanmoins, au vu de l’aspect évolutif du forum, nul doute que cet équilibre sera très vite balayé par l’appat du pouvoir...
20/10 LE FORUM DO IT (all the time) EST ACTUELLEMENT FERME. Il ouvrira de nouveau dans les prochains mois !
18/06Mise à jour des informations ICI. Les Missions sont en cours !
20/08MAJ 3 du forum ! Chapitre final enclenché et lancement des dernières missions ♥
05/02L'Ordre de mission a été mis à jour : finissez toutes les missions pour débloquer un Event et 100 golds par participants !
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« Félicitations chers participants, vous ne manquez pas d’audace. Plein de grâce, j’aurais pu accorder la victoire aux gagnants . Mais ma bonté à des limites. Vous m’avez déçu, par deux fois. On dit souvent qu'il faut couper le membre avant de le voir gangréner.Méditez sur ça... si vous en avez le temps. »

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flesh; némésis
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Séraphin
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Séraphin
Dim 16 Juil - 0:33
this spark of black that i seem to loveS’il reste les moindres méandres de Sa présence, elles pèsent sur ma conscience comme des poids coupables. J’ai militarisé Sa chute dans l’espoir de conserver mon joug despotique, convaincu une foule de carcosiens désespérés que tout était sous mon contrôle — mensonge éhonté qui pourrit derrière mes dents, quand la panique pernicieuse se glisse dans mes os et plante son drapeau noir entre mes omoplates.
Alors, lâchement, j’ai fui.

Les ruines sont familières ; j’y erre comme pour y trouver ma mère, douloureusement conscient que c’est dans de doux draps de soie qu’elle s’est éteinte, et que son âme ne vogue ni en ces lieux damnés ni, peu importe ma foi, à Ses côtés. Si âme la pauvresse avait, alors elle s’est évaporée dans son dernier souffle, et il ne reste sur ce sol miteux que la poussière de ses os, mêlée aux moult cadavres de Ses jeux lugubres.

Je m’installe sur un trône morne, cadavre amputé d’un arbre qui sûrement produisait de superbes fleurs. La peau de mes mains s’effrite comme affligée par la lèpre, mais c’est bien mes propres serres qui la creusent ; résignée, j’enfile des gantelets blancs, supercherie d’une pureté qui m’a depuis bien longtemps quitté.
La neutralité des terres est apaisante — les tensions qui rampent dans les quartiers Legendary m’étouffent, et les autres territoires me rejettent. J’ai effleuré l’idée de m’enfoncer dans les cachots, d’y retrouver Tyr, mais Elle sait qu’il ne mérite pas de subir mes caprices.

La solitude est une prison que j’abhorre ; elle m’a accompagnée trop d’années, enroulée autour de ma gorge, pressée contre ma trachée. J’ai trop longtemps lutté pour la repousser, et la revoilà qui m’écrase sur son infâme destrier. Dans un soupir las je m’effondre, sans larme mais bien souillé de désespoir — j’étais proche d’un but presque visible, j’avais effleuré du bout des doigts l’apothéose de mon destin, et tout m’a été arraché en un instant cruel.

Cerclé de vide, l’auréole d’ailettes ébouriffées miséreuse et la robe salie de terre ancestrale, je ne sens ni le danger ni sa familiarité. Au lieu de cela mes yeux se ferment sous le masque de dentelle et je souffle contre mes mains gantées une ultime prière : si Elle m’entend par-delà la brume de son impuissance, qu’elle m’envoie le plus infime des signes. Qu’elle me le prouve à cet instant précis, et m’écarte non seulement du doute mais surtout de ce vide viscéral qui sans pitié me ronge.
Lorsque mes yeux s’ouvrent, la bête me toise et toutes les plumes sur mon maigre corps se dressent. Un murmure, à demi étranglé : Némésis. Mes aïeux — qu’Elle est cruelle.


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Mar 1 Aoû - 19:11

Le sacrilège, la seule manière que
les impies ont encore d’être dévots
THÈME – C’est dans le parjure que l’on trouve parfois grâce, qu’on trouve enfin en une force en déclin de faire acte de repentance, de se laisser totalement flouer par les affres que coûtent les émotions ; mais ce discours là, l’homme ne fait que l’entendre, il ne l’applique pas. Il écoute les justifications de ses actions par ses pairs, de gens qui ne le connaissent guère et qui ne comprennent pas le bordel qui tournent en boucle dans sa tête. Leurs paroles deviennent inaudibles, tout comme la cacophonie de leurs pleurs, de voir disparaître un de leurs être cher. Mais Némésis frappe, comme un couperet, il tranche sans ciller, implacable comme ses convictions. C’était un traître. Il n’y a pas besoin de faire de long discours, ni de se “cacher” derrière des justifications. Il a reçu des ordres, il a obéi, point à la ligne.

Le brouhaha des hurlements, les coups sur son torse et sur ses joues sont exempts de toute douleur ; il ne ressent rien et c’est ainsi depuis que son âme a touché cette terre, que ses pieds ont foulé le sol. C’est un soldat, bon pour courber l’échine et ne pas se torturer avec les boniments, alors pourquoi, pourquoi aujourd’hui, il y a ce goût amer ? Le bien et le mal, qu’importe ? Pourquoi faire preuve d’état d’âme maintenant ? ((Qu’est-ce qu’avoir une âme en réalité ?)) Sa main vient se poser avec autorité sur l’épaule de cette femme qui semble avoir tout perdu ; si ce n’est sa propre vie, ce qu’il se garde bien de lui faire remarquer aux vues des circonstances. Un soupir bref s’échappe de ses lèvres, avant qu’une cigarette ne vienne s’y nicher, écartant de lui cette personne sans un regard de plus.

Des traîtres, il y en avait encore, il y en aurait toujours et l’un d’eux arrivait encore à échapper aux mailles de son filet.

Phoenix.
Phoenix.
Phoenix.

Un prénom qui résonne, un cœur déchiré qui n’a jamais été rapiécé. Au contraire, les morceaux sont encore répandus dans les geôles, dans cette salle qui n'appartient désormais qu’à lui, un espace réservé pour entendre la vérité et faire taire à jamais les mensonges. Phoenix a assisté à la pire scène, celle de la mort de ces parents, engendrant celle du cœur de son frère. Némésis se sait mort, ne se sent pas réellement vivant, mais il ne saurait mettre de mots sur ce qu’il ressent ; faire une croix, l’impasse, continuer d’exister même en laissant la crasse s’agglutiner à sa peau ; la colère et le ressentiment dans le sang. Les talons de ses bottes cognent sur le sol, frappent dans un rythme lent, mais pourtant cadencé ; seule comparse est cette sonorité et ce nuage de fumée.

C’est avec lenteur que l’homme enfourche sa monture après avoir rejoint les écuries et c’est dans un galop rapide qu’il rejoint la zone de ralliement, non sans émettre une réserve. Il pensait trouver la silhouette de son pêcheur de frère ici, mais rien. Pas âme qui vive ou en tout cas, pas la sienne. Car au loin, les yeux incandescents du bourreau s'accrochent à la tienne, toi qui est assis sur ce qui s’apparente au cadavre d’un arbre pas encore déraciné ; vestige d’une bataille qui n’a pas été totalement éradiqué. Ses sourcils se froncent furtivement, sa main gantée vient ôtée la cancerette d’entre ses dents et lorsque ta voix s’élève dans les airs pour ne prononcer que son prénom, l’homme en fait de même, paupières closes. Séraphin.

La cigarette retrouve sa place d’origine, laissant ce poison commettre ses méfaits sur son organisme ; c’est en croisant les bras et en s’adossant à un tronc que l’homme continue sur sa lancée. Je pensais trouver des traîtres en ces lieux… Et il me semble que ce n’est pas un mot qui te définit. Un silence, pesant, du genre qui s'imbrique dans les terminaisons nerveuses, qui fait déglutir avec difficulté ; la chair de poule à côté reste une promenade de santé. Les yeux se rouvrent et finissent malgré eux par te toiser. Ou peut-être que je me trompe ? Rictus mauvais, canines blanches apparentent et narquoises ; l’échiquier est installé, mais a-t-il réellement l’envie de jouer ? Que viens-tu donc faire ici ?

S’y intéresser ? Faire semblant d’être curieux, prêcher le faux pour obtenir le vrai ; c’est peut-être en cela qu’il est réellement cruel. Le venin n’est pas présent que dans certaines plantes ou animaux, il réside également dans les mots. Et tout ce qui sort de sa bouche, aujourd’hui, est très certainement un indicible poison.

// je sais plus à quand remonte notre dernier rp ensemble, je crois que c'était kyo & momi, autant dire que ça date ; je suis émue ok ?
@AZRIA
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Séraphin
Jeu 24 Aoû - 14:59
this spark of black that i seem to loveLa solitude est un bien précieux auquel je n’ai que rarement eu accès. Cerclé de suivantes et plus tard de prosélytes, hissé en messie dès lors que j’avais susurré mes premiers mots, je n’ai jamais eu le loisir de m’étendre dans l’herbe et d’en savourer la douceur — on me quêtait, inlassablement, pour donner réponses à des questions qui n’auraient jamais dû en avoir.

Ta présence est un augure que je sais mauvais, mais que j’espère neutre. Prédateur ne se fait guère connaître même lorsque l’on n’est pas sa proie, et je prie fiévreusement que le sursaut qui a agité mes épaules est passé inaperçu, bienheureux. J’aurais sans doute subtilisé ta cigarette dans l’espoir désespéré que la brûlure cancéreuse réveille mon âme engourdie, mais je sais le contact létal, et les conséquences plus encore.

La trahison n’a jamais fait partie de mes projets, bien que je soupçonne les mercenaires Legendary d’être moins… efficaces, que toi. Le rire qui s’extirpe de ma gorge est cassé, sa mélodie chantante annihilée par le tourment qui m’étrangle. Que viens-tu donc faire ici ? et mon regard tourné vers les ruines danse un instant le long de ton corps, dans le silence qui s’épaissit dangereusement.
Je le brise sur un soupir las. Prier, pour les âmes perdues mais surtout celles égarées. C’est un mensonge, et il se lit sans effort sur mon visage ; sans doute est-ce nécessaire, pour couvrir mes plus viles traces, d’exposer au jour mes méfaits les plus négligeables. Le croirais-tu ?

Je quitte mon trône morose et mon pas reste dansant, même lorsque la lueur de ma rétine s’éteint face au gouffre de la tienne. Et je virevolte, libre, autour de celui qui pourrait bien devenir mon bourreau. L’adrénaline qui pulse dans mes veines se rapproche dangereusement de la peur. Un point nous relie, Némésis. Le savais-tu ? L’ange a les ailes froissées mais fièrement étirées de chaque côté de mes tempes, et le tissu de ma robe me paraît plus léger que jamais. Deux, en réalité. Serais-tu assez aimable pour m’offrir une cigarette ? J’ai bien peur que mes fidèles seraient terriblement heurtés de me voir une.. clope au bec ? mais j’ai toujours trouvé le tabac salvateur. Souverain et esclave, j’inspire l’air putride et poussiéreux et ricane. Cela étant dit, les effluves des décombres ont sans doute un effet similaire.

La valse s’achève à tes pieds, juste assez loin pour que ma nuque ne se brise pas dans la tentative d’observer ton visage — je n’y lis rien. Le second point de liaison est plus subtil, mais j’ai foi en toi. Devine-le. Mon contrôle est factice : je n’ai jamais cherché à te séduire parce que je sais la bête indomptable et, quand bien même tu serais un indéniable atout entre mes cartes, je crains le coût trop élevé pour ses gains.
Aujourd’hui je ne suis ni divin, ni pieux. Je ne suis qu’une vile créature enfantée dans les entrailles d’un microcosme désolé, et ma déesse est morte aux mains de mes compères. Qu’y a-t-il donc de plus logique que de déchaîner le faucheur lui-même ?


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