Tu étais d’une humeur détestable;
Encore plus depuis les récents événements.
Tu avais appris récemment, que tes liens de sang n’étaient pas ce qu’ils prétendaient être.
Non seulement cela avait chamboulé toute ta vie, mais aussi, ta perception de ton avenir.
Peut-être que cela ne valait plus la peine que tu montes en grade, pour cette raison là du moins.

Peut-être valait-il mieux que tu montes en grade... pour tous les anéantir et les écraser.
Tu étais dans une colère palpable, et douce à la fois.
Tortueuse, mais uniquement envers toi-même.
Toute frustration qui ne cherchait qu’un point de sortie, sans le trouver.
Sans une once de déchéance, sans une once d’envie et de logique à ce qu’il se passait dans les environs.

La guerre qui n’avait pas eut lieu, mais IA disparu.
Maintenant que vous étiez libres, rien ne l’était vraiment.
Les contacts ralentis, les solutions qui se cherchent mais ne se trouvent pas.
Esclave d’une nouvelle ère, encore et encore.
Tu frappes une roche, qui se fend.

“PUTAIN.”

La colère t’animes et envenimes tes veines.
Tu sens la noirceur prendre possession de tout ton être.
Et si... Tu arrêtais de t’en foutre, du reste du monde?
Et si tu devenais le chaos ?
Et si, tu pouvais simplement hurler ta détresse et faire exploser le monde avec?

La commissure de tes lèvres s’étirent en un doux sourire, alors que tu fais exploser autour de toi ton alter de Phéromones.
Tu te trouves à la frontière, au fil de tes pas, et bien que tu sais que personne ne devrait se trouver dans les parages, tu entends des pas au bout d’un moment.
Comme un chat qui débusquerait un lapin, tu le regardes avec des yeux félins et prédateurs, cessant brutalement ton alter alors que cet abruti se trouvait maintenant proche de toi.

Tu n’étais pas assez fou pour le toucher, mais tu étais trop en colère pour faire dans la diplomatie.
Oh, il devait se demander pourquoi son corps avait voulu simplement s’attirer vers toi, et encore, peut-être juste que lui aussi, n’en avait plus rien à foutre du pourquoi du comment. Tu savais juste que sa gueule, n’avait rien de legendary, et c’était pour cette raison que l’idée de le toucher ne te venait pas.

“T’as bien une gueule de vainqueur, toi.”

Un ton sarcastique, et maussade. Il fallait que tu te défoules, et tant pis si ta cible était la victime de tes brimades. Qu’il te fuit, tu referais ton alter pour le re-attirer à toi. Comme un chat, qui jouait avec une souris, sans jamais la tuer.